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Fernand Le Gout-Gérard 1856 – 1924

Fernand Le Gout-Gérard, Landerneau, scène de marché, collection Ville de Landerneau

 

 

Le 14 août 1924, disparaissait Fernand Le Gout-Gérard, l’un des peintres les plus représentatifs du « groupe de Concarneau », artistes présents dans la ville entre la fin du XIXe siècle et les années 1950. Pour marquer le centenaire de sa mort, revenons sur cet artiste dont la ville de Landerneau possède deux œuvres.

 

 

 

Né à Saint-Lô, dans la Manche, dans un milieu aisé, Le Gout-Gérard est très vite attiré par le dessin et la peinture. Résidant à Paris, il fréquente assidûment la vie artistique. Banquier de profession, il quitte son métier pour la peinture et est nommé, peintre officiel de la Marine en 1900.

 

Breton de choix et d'adoption

Après avoir séjourné à Concarneau en 1890, il se considère breton de choix et d'adoption, en dépit de ses origines normandes. Il réside périodiquement en Bretagne, d'abord au Faou, puis s’installe dans la ville close en 1903, où il restera pendant plus de 40 ans. De Concarneau, il va rayonner dans toute la Bretagne.

 

Le peintre du pittoresque

Fernand Le Gout-Gérard, Études à Landerneau, pages d’un carnet de dessins, collection Ville de Landerneau  - <p>© Studio Loïc, Landerneau</p>

À la fin du XIXe siècle, au moment où la photographie apparaît et se développe, la vision pittoresque des sujets représentés n’a plus de raison d’être. Toutefois, certains artistes, à l’instar de Le Gout-Gérard continuent à exploiter ce genre pictural. Il peint quantité de toiles montrant des scènes animées du port de Concarneau et, dans quelques villages et villes de Basse-Bretagne, des scènes de marchés, de foires, de sorties de messe et de lavandières qui figurent parmi ses spécialités.

 

Le Gout-Gérard à Landerneau

Fernand Le Gout-Gérard, Études à Landerneau, pages d’un carnet de dessins, collection Ville de Landerneau  - <p>© Studio Loïc, Landerneau</p>

De son passage dans la cité nous connaissons deux scènes de marché et une représentation de lavandières. Les quelques pages d’un carnet de croquis montrant des détails de costumes vus dans les rues de Landerneau attestent que le peintre est soucieux du caractère local des sujets figurés. On l’imagine facilement, son carnet à la main, cherchant à capter, en un instantané, l'attitude d'un personnage ou le détail d'un costume.