Mémoires de briques

Ecole Ferdinand Buisson, Landerneau,  © Mathieu Le Gall

Une histoire de la brique à Landerneau

L’historienne Catherine Abéguilé-Petit, spécialiste de l’histoire industrielle de Landerneau a réalisé un inventaire des bâtiments landernéens comportant des décors de briques ou une toiture de tuiles. A ce jour environ 80 bâtiments ont été recencés, mais cet inventaire
n’est pas complet. La brique peut recouvrir une façade entière ou simplement encadrer une porte ou une fenêtre de manière plus discrète.

La brique se décline dans différentes thématiques : les toits en tuile, la brique dans les bâtiments scolaires, les maisons des architectes Le Meur, les maisons ouvrières, maisons de maitres ou encore les usines.

"C’est à un autre regard que nous vous invitons, pour découvrir les années 1850 à 1950, période de grand développement économique, où la brique, mais aussi la céramique et la terre-cuite s’illustrèrent à Landerneau. » C. Abéguilé-Petit.

 

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Portrait de Benjamin Deroche, © L. Bihan

Sous l'objectif du photographe Benjamin Desroches

Pour son exposition de plein air, la Ville de Landerneau a fait appel au photographe Benjamin Deroche pour qu’il nous livre sa vision de la brique dans les murs de la cité.

 

Carte blanche photographique

 « Pour cette série de dix-sept photographies, j’ai fait le choix de travailler les constructions sans les montrer dans leur ensemble afin de ne pas contextualiser ou géographier les lieux de manière immédiate. […] Le travail donne à voir une forme de ville-studio où j’ai essayé de sublimer ce matériau simple aux grandes qualités graphiques. » (B. Deroche)

 

 Moger, œuvre en 5 pièces

 « Le travail s’articule autour de cinq tirages photographiques produits au sein de la briqueterie. Moger est une traduction parmi d’autres du mur en breton, mais c’est aussi dans cette série la brique dans son essence avec les quatre éléments qui la composent : eau, terre, air, feu. Nous pouvons ajouter un dernier composant formant le cinquième élément que je perçois comme l’énergie humaine nécessaire à la production, la transformation et la préservation de cette matière première que l’on retrouve dans les traces et marques sur les parois.» (B. Deroche)

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